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Une chaleur sombre et épicée trahit la présence de la bête Typhon, au milieu de forces hostiles dans des tons noirs, bruns et bleus profonds.
Printemps 1902 : la Sécession viennoise accueille une exposition consacrée à Ludwig Van Beethoven, vénéré comme un héros visionnaire par le nouveau groupe d'artistes utopistes.
À cette occasion, Gustav Klimt réalise un cycle de peintures monumentales de 34 mètres de long qui s'étend sur trois murs. Cette œuvre marque un tournant dans l'œuvre de l'artiste et est considérée plus tard comme son projet le plus important, ainsi que comme un jalon de l'Art nouveau viennois.
La Frise, qui illustre la lutte de l'humanité pour le bonheur, est une allégorie de la révolutionnaire Neuvième Symphonie de Beethoven.
Therion s'inspire des "forces hostiles" sur le mur central de la frise Beethoven. Une chaleur sombre et épicée révèle la présence de la grande bête. Typhon, ou Typhoeus, régnait autrefois sur les profondeurs de l'Hadès. Klimt le place au centre des forces hostiles, dans des tons noirs, bruns et d'un bleu inquiétant.
bergamote, poivre noir, graines de carotte, laurier, camomille bleue, violette, cade, bois de santal, ambre, cypriol, musc
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